Yeux grands ouverts dans le château, les pendules palpitent à l’unisson, soumises aujourd’hui au diktat du temps « moyen » : celui de nos montres. Filant dans les couloirs et les escaliers, Ryma, Leslie, Jean-Baptiste et Serge remontent chaque semaine, à tour de rôle, chacune d’entre elles, sur l’ensemble du domaine de Versailles, autour de la cour de Marbre et à Trianon, mais également dans les bureaux administratifs. Les quatre horlogers, au CV long comme le bras, veillent ainsi de près sur ces objets d’une complexité inouïe, à commencer par la pendule de Passemant, acmé de cet art précieux, qui, elle, continue d’indiquer l’heure « vraie » : l’heure solaire.